Le 22 février 2022, Sarah El Haïry, a présenté un plan intitulé « Pour un renouveau de l’animation en accueils collectifs de mineurs » comprenant 25 mesures.Ce plan est censé relancer un secteur qui connait de graves difficultés de recrutement. Ainsi, 50 000 postes sont non-pourvus et à pourvoir sur l’année scolaire 2021-2022, entre 2011 et 2019, le nombre de BAFA délivrés par an a été réduit de 20 %.
La crise sanitaire a renforcé cette situation. Toutefois, pour le Gouvernement, « la perte d’attractivité a des sources plus profondes » (métiers peu valorisés, peu rémunérés, avec des temps de travail morcelés…).
Le plan comprenant 25 mesures doit pouvoir y répondre. Il distingue l’animation volontaire de l’animation professionnelle.
Deux axes de mesures sont envisagés pour l’animation professionnelle :
- Faciliter l’accès des animateurs professionnels à des formations de qualité (formation certifiante, restructuration de la formation professionnelle, accès à la formation pour tous) ;
- Améliorer la qualité des emplois et ouvrir l’animation à d’autres professionnels (accès facilité des Atsem et AESH aux métiers de l’animation, rémunération des temps de préparation sans enfants, etc.).
Concernant l’animation volontaire, trois points sont retenus :
- Reconnaître le BAFA comme un dispositif majeur de l’engagement des jeunes (repositionnement du BAFA parmi les dispositifs d’engagement, intégration des formations BAFA/BAFD dans le Contrat d’engagement jeunes, etc.) ;
- Faciliter l’accès des jeunes au BAFA (outre l’aide exceptionnelle de 200 euros pour 20 000 jeunes déjà annoncée, abaissement à 16 ans de la possibilité d’entrer en formation BAFA, raccourcissement du délai d’obtention du BAFA….) ;
- Garantir la rémunération des animateurs volontaires et la valorisation de leur engagement (volonté de mettre en place un contrat d’engagement éducatif plus vertueux, valorisation des compétences acquises dans Parcoursup).